Quotes in Tamil

சிருஷ்டிகளை எவ்வளவுக்கு அதிகமாய் நேசிப்போமோ அவ்வளவுக்கும் சர்வேஸ்வரனை அற்பமாய் நேசிப்போம்

- அர்ச். பிலிப்புநேரி

"சிருஷ்டிகளில் நின்று உங்களிருதயத்தை யகற்றி, கடவுளைத் தேடுங்கள். அப்போது அவரைக் காண்பீர்கள்

- அர்ச். தெரேசம்மாள் -

சர்வேஸ்வரனுக்குச் சொந்தமாயிராத அற்ப நரம்பிழை முதலாய் என்னிருதயத்தில் இருப்பதாகக் கண்டால் உடனே அதை அறுத்து எறிந்து போடுவேன்

- அர்ச். பிராஞ்சீஸ்கு சலேசியார்

வியாழன், 13 பிப்ரவரி, 2025

La Réglementation de la Lecture dans les Séminaires : Enjeux et Prescriptions de l'Église


Après l’article de L’Ami sur la défense de lire les journaux et les revues dans les séminaires, je voudrais avoir l’avis de M. sur les points suivants :

1. Ne pourrait-on pas, pour défendre l’opinion de L’Ami, s’appuyer aussi sur les deux documents suivants :

a) Le formulaire pour la relation triennale sur les séminaires de 188_, Acta 1926, p. 000, n° 232
b) L’instruction de la S. C. des Religieux sur la formation des clercs religieux, Acta 1983, p. 70, où l’on trouve : Quo quidem tempore, etc.


2. Le décret du 22 mars 1918 contient-il la défense de lire tous les journaux et toutes les revues également et au même titre que les prescriptions relatives à la répression du modernisme ?


3. La défense de ces lectures a-t-elle été faite uniquement au niveau du modernisme, ou bien encore pour éviter que les clercs ne perdent leur temps dans des lectures inutiles ?




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Réponse à L.

Il est indéniable que l’on peut trouver dans les actes cités par notre correspondant une preuve que l’on pourrait appeler de jurisprudence, qui s’ajoute légitimement à la preuve par les actes législatifs stricts dont nous avons uniquement parlé dans la réponse à laquelle il est fait allusion. Il serait, du reste, illogique et extraordinaire que ce supplément de preuve par la jurisprudence n’existât pas. Son absence pourrait prouver — ce qui ne peut être — que l’Église se désintéresse de ses propres lois, qu’elle déclare pourtant encore en vigueur, sans en poursuivre ni exiger pratiquement l’observance.

Le premier des documents que cite notre correspondant est la relation triennale que tous les Ordinaires des lieux sont tenus, tous les trois ans, de transmettre au Saint-Siège sur l’état de leurs séminaires. Le triennat date du 1er janvier 1924, et toutes les années qui ont suivi cette date sont divisées en groupes de trois ans. Dans chacun de ces groupes :

La première année, le Saint-Siège (via la S. C. des Séminaires et Universités, dont dépendent les séminaires) doit recevoir la relation des Ordinaires d’Italie, de France, d’Espagne et des îles adjacentes.

La deuxième année, celle des Ordinaires du reste de l’Europe.

La troisième, celle des Ordinaires d’Amérique.

Cette relation ne porte aucun préjudice à la relation quinquennale que tous les Ordinaires doivent, selon une procédure analogue, adresser à la S. C. Consistoriale (cf. cap. 340). Elle doit être faite suivant un formulaire imposé par la S. Congrégation, qui comporte quarante et une questions.

La question 26, à laquelle se réfère la présente demande, est la suivante :
"Les élèves ont-ils interdiction de lire les livres et les revues qui, bien qu’en soi non nuisibles, peuvent cependant les distraire de leurs études ?"

Il y a là, semble-t-il, comme un écho de la prohibition de Pie X, que le Saint-Office a déclarée en vigueur. C’est une idée qui vient immédiatement à l’esprit. Il est cependant remarquable que la S. Congrégation, en posant cette question dans son formulaire obligatoire, ne se réfère pas explicitement à la prescription de Pie X, comme elle le fait pour d’autres points (par exemple, la question 28 sur la fréquentation des universités laïques, où elle mentionne entre parenthèses le décret de la S. C. Consistoriale du 30 avril 1918). Il faut en chercher la raison.

Cette raison ne peut être que la suivante : la défense que soutient la S. Congrégation va plus loin que celle de Pie X. Son objectif est plus général et dépasse, pensons-nous, les préoccupations du pape, du moins dans leur formulation stricte. En effet, elle mentionne non seulement les publications périodiques (journaux et revues), mais aussi les livres, ce que Pie X n’avait pas fait.

On peut donc dire que la question de la S. Congrégation suppose l’existence d’une interdiction qui, d’une part, va plus loin que celle de Pie X en ajoutant les livres aux revues et publications périodiques, et, d’autre part, ne vise que la distraction apportée aux études.

Cette dernière particularité montre que, si l’interdiction de Pie X n’était plus en vigueur, on ne pourrait conclure de la question posée par la S. Congrégation que toutes les publications périodiques sont interdites dans les séminaires. Seules celles nuisant à la bonne marche des études seraient concernées. De ce point de vue, la question de la S. Congrégation semble restreindre l’interdiction initiale, laissant une latitude que la lettre du 20 octobre 1910 au cardinal Vaszari admettait déjà, en permettant la lecture des revues dénuées de toute controverse.

Ces renseignements, même religieux, peuvent, s’ils sont intempestivement communiqués aux séminaristes par la lecture de revues pourtant permises, être un obstacle à la bonne marche de leurs études. Si tel était le cas, nul doute que même cette lecture serait interdite et entrerait dans la prohibition sous-entendue par la question 26 du formulaire.

C'est l'instruction récente de la S. C. des Religieux adressée, en date du 4 décembre 1934, « aux modérateurs suprêmes des religions et sociétés cléricales, sur la formation cléricale et religieuse des élèves destinés au sacerdoce, et sur l'enquête à faire avant la réception des ordres. »

Sur le premier point, Formation des élèves qui doivent être promus aux ordres, au n° 7, il est dit que ces élèves, après leur noviciat terminé, doivent être placés dans les maisons d'études dont parle le can. 537, § 2. Le canon déclare que la vie commune doit exister dans ces maisons d'études ; s'il en était autrement, les élèves ne pourraient pas être promus aux ordres. L'instruction précise : « Ces maisons, dans lesquelles doit fleurir la pleine observation des lois, surtout en ce qui regarde la perfection de la vie commune et la pauvreté. » Par ailleurs, « tout doit s'y trouver pour l'accomplissement fructueux du cours prescrit de philosophie et de théologie. »

L'instruction continue par ces paroles que vise notre correspondant : « En ces temps (des études), les Supérieurs se garderont bien d’éloigner les âmes des jeunes de la conquête des vertus. Ils les détourneront de la lecture de ces livres et de ces périodiques qui pourraient, de quelque façon que ce soit, empêcher le bien des études. »

Ces prescriptions appellent le même commentaire que la question précédente relative aux séminaires. Elles ne reflètent pas seulement les préoccupations de la prohibition de Pie X, elles peuvent être tenues pour aller plus loin ; elles n'ont pas seulement le caractère transitoire des prescriptions des encycliques et Motu proprio suscités par la crise du modernisme.

On le voit, à tout dire, ces divers textes paraissent bien se référer aux prescriptions de Pie X. Mais, en somme, ils sont d'un autre genre. Ils sont différents. Ils sont pris en vertu de préoccupations plus générales, d’un ordre, peut-on dire, plus permanent. Nous dirions, si nous étions sûrs d’être compris, plus essentiel, découlant de la nature même des séminaires et des maisons d’études, comme nous l’expliquerons en terminant notre présente réponse.

Ces prescriptions prouvent, non pas que les ordonnances de Pie X sont encore en vigueur (elles le sont en vertu d’autres actes du Saint-Siège), mais que quelques-unes, au moins, des préoccupations qui étaient celles du pape Pie X demeurent toujours dans l’esprit et, par conséquent, dans les recommandations de l’Église.

Ad II.

Le décret du Saint-Office du 22 mars 1918 ne se rapporte nommément qu’à la persistance des prescriptions sur le Conseil de vigilance et sur le serment antimoderniste. Mais les raisons données ont un caractère général touchant le modernisme et le maintien des prescriptions qui s’y rattachent, comme nous l’avons indiqué.

Ad III.

On peut dire que Pie X avait en vue à la fois le modernisme ou l’état d’esprit qui le suscitait ou le maintenait, ainsi que la perte de temps dans les études, voire la corruption, si l’on veut, de ces mêmes études. La S. C. des Études et celle des Religieux, faisant, d’après leur objet même, œuvre exclusivement permanente, ont plutôt en vue la seconde de ces considérations.

Il ne faut pas oublier que c’est dans des revues que s’étalèrent, dès l’abord, avant d’être exposés dans un petit nombre de livres retentissants, les principes de la critique moderniste et les destructions qui en découlaient, tant du point de vue historique que du point de vue scripturaire, dogmatique, moral et philosophique.

Il faut remarquer encore que la façon même dont sont rédigées les revues et leur mode de fonctionnement sont absolument opposés à l’enseignement du séminaire ainsi qu’à la méthode des études qui y sont nécessairement en vigueur. Les études du séminaire sont élémentaires : elles ne comprennent pas des notions approfondies, mais un cours suivi, épuisant tous les éléments des diverses doctrines que les clercs doivent étudier et connaître pour être à même de remplir les devoirs du sacerdoce. Les revues, en revanche, approfondissent des points spéciaux, et leurs articles n’ont pas entre eux l’unité que doit avoir un corps de doctrine.

Elles sont généralement inutiles pour des séminaristes qui étudient un cours élémentaire et complet d’une science ecclésiastique. Généralement aussi, elles leur sont nuisibles, au moins en ce sens qu’elles les incitent à approfondir des points particuliers, alors que leur temps serait incontestablement mieux employé à l’étude de leurs manuels, laquelle est nécessaire au séminaire. C’est précisément cette étude qui leur permettra plus tard, selon leurs nécessités ou utilités particulières, de tirer profit des développements plus restreints des revues dans leurs sujets spécifiques.

Il n’est pas besoin, assurément, de souligner combien la lecture des journaux politiques, sociaux ou littéraires ne saurait qu’ôter aux séminaristes un temps précieux, qu’ils doivent utiliser autrement qu’en ces lectures. En même temps, cette lecture pourrait aisément exciter leur esprit à des luttes ou rivalités d’opinions ou de doctrines, sur lesquelles ils n’ont pas à se prononcer dans leur condition actuelle, qui est précisément d’étudier les éléments leur permettant ensuite un choix prudent entre les systèmes.

Ajoutons à cela que le séminaire n’est pas uniquement une maison d’études, mais un lieu de formation morale, où les séminaristes doivent s’efforcer d’acquérir la sainteté que l’Église, traditionnellement, a toujours regardée comme désirable ou nécessaire pour la réception des ordres successifs et l’accomplissement des fonctions du ministère sacerdotal. Le séminaire doit donc être, à ce point de vue, une maison fermée, où les vains bruits du siècle ne doivent pas pénétrer, pas plus que les querelles d’écoles rivales, en quelque science que ce soit.

Le nécessaire en matière d’information sur toutes ces choses doit être fourni par l’action des professeurs, et nos lecteurs ont bien vu que les instructions de Pie X n’avaient garde d’oublier cette fonction des professeurs et la nécessité d’un enseignement structuré.

Il paraît donc tout à fait raisonnable que les lectures, non seulement dangereuses, mais inutiles, et qui prendraient le temps des séminaristes au détriment de ce qui doit être le véritable objet de leur activité, soient écartées du séminaire. Les prescriptions de l’Église relatives aux livres étrangers aux études du séminaire ainsi qu’aux journaux et revues paraissent ainsi marquées du sceau de la véritable sagesse et de la saine prudence.


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